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Vous trouverez cette espèce dans le «Jungle Trek ». Elle fait aussi partie de l’expo « Botanica ».
Systématique
| Ordre | Sapindales |
| Famille | Burseraceae |
| Sous-famille | |
| Genre | Bursera |
| Espèce | Bursera simaruba |
Description
Le gommier rouge peut atteindre 20-30 m de haut et un diamètre d’un mètre. Le tronc est lisse et d’une couleur rouge vif. L’écorce se détache en fines bandes transparentes. Lorsque le tronc est incisé, il sécrète un jus blanc aromatique. Le bois est blanchâtre à brun clair. Les feuilles pennées ont une longueur de 18 à 40 cm et sont vert clair. Elles sont imparipennées et composées de 7 à 13 folioles, arrondies à la base et pointues à l’avant. Elles sécrètent une substance à l’odeur de térébenthine. L’arbre perd ses feuilles de mars à avril et fleurit ensuite lorsque les nouvelles feuilles apparaissent, d’avril à juin.
Les fleurs blanches poussent en panicules de 5 à 15 cm de long. Le gommier rouge est dioïque. Les fleurs mâles et femelles se trouvent donc sur des arbres différents. Les fleurs mâles sont pentamères, tandis que les fleurs femelles sont trimères.
Le fruit est une drupe triangulaire de 10-12 mm de long, à la pulpe rouge foncé.
Habitat
L’aire de répartition naturelle du gommier rouge s’étend du sud du Mexique jusqu’au nord de l’Amérique du Sud, en passant par l’Amérique centrale et les Antilles. On le trouve dans les forêts jusqu’à 1’400 m d’altitude, avec des précipitations annuelles de 800 à 3’000 mm et des températures moyennes de 18 à 27°C. Le gommier rouge est très fréquent dans les forêts à feuilles caduques et nécessite un climat tropical à subtropical. Il peut également s’adapter à de nombreux types de sols, y compris les sols calcaires et pierreux. Le gommier rouge est également tolérant à la sécheresse, au vent et au sel. Il se développe bien sur des surfaces planes et inclinées.
Utilisation
Le gommier rouge est très adaptable et est utilisé comme brise-vent, clôture vivante et en reboisement.
La résine est utilisée comme substitut de la gomme arabique et a des effets antibiotiques.
L’écorce est utilisée en usage externe sous forme de décoction ou de pommade contre diverses maladies de la peau : éruptions cutanées, coups de soleil, brûlures dues à des plantes vénéneuses, mais aussi contre la rougeole.
Ingérée, la décoction agit contre l’inflammation des reins, la rétention urinaire, l’hydropisie, ainsi que pour purifier et former le sang.
Les feuilles dégagent une substance à l’odeur de térébenthine qui est utilisée thérapeutiquement comme antitussif, baume et anti-inflammatoire en cas de maladies des voies respiratoires ou urinaires.
Menaces
Cette espèce n’est pas menacée.
