Systématique
| Ordre | Columbiformes |
| Famille | Columbidae |
| Sous-famille | |
| Genre | Goura |
| Espèce | Goura victoria |
Cet oiseau doit son nom à la Reine Victoria.
Description
Le goura de Victoria possède un magnifique plumage bleu avec un peu de pourpre sur les ailes et sur le buste. Le mâle comme la femelle possède une huppe bleue bordée de blanc. On peut également voir une bande plus sombre autour de ses yeux rouges. Le goura de Victoria est un oiseau de relativement grande taille, c’est pour cela qu’il est considéré comme le plus grand pigeon du monde. En effet, il peut mesurer jusqu’à 80 cm et est donc aussi grand qu’un enfant d’un an ! Il pèse en moyenne 2-2.5 kg.
Biologie
Le goura de Victoria est un oiseau social qui vit en petits groupes allant de 2 à 10 individus. Durant la journée, il se déplace au sol à la recherche de nourriture, tandis que durant la nuit, il dort perché dans les arbres. C’est un oiseau curieux et dans l’ensemble peu craintif.
Les mâles font une « danse » particulière pour séduire les femelles : ils inclinent la tête en la faisant presque toucher le sol, déploient leur queue et font des mouvements aller-retour. Ces mouvements vont créer un bruit très reconnaissable.
Il se nourrit principalement de fruits et de graines ainsi que parfois d’invertébrés et d’insectes.
C’est une espèce monogame. Les partenaires restent ensemble toute la vie. Le goura de Victoria construit son nid à partir de petites branches et de feuilles de palmier. La femelle pond un seul œuf qui va éclore après une trentaine de jours. Le petit va ensuite rester 3 mois avec ses parents. Au début, le jeune est nourri par du lait de jabot, appelé également lait de pigeon.
Habitat
Le goura de Victoria est présent uniquement dans les forêts du nord de la Nouvelle-Guinée et dans les îles environnantes ainsi qu’en Papouasie et en Indonésie.
Il habite les basses terres et les forêts marécageuses tropicales.
Menaces
Malheureusement, il est de plus en plus menacé par la destruction de son habitat et chassé pour sa viande ainsi que pour ses plumes. Il est actuellement placé dans la liste rouge de l’UICN comme potentiellement en danger et dans l’Annexe II de la CITES.
