Vous trouverez cette espèce dans le «Jungle Trek ». Elle fait aussi partie de l’expo « Botanica ».
Systématique
| Ordre | Gentianales |
| Famille | Rubiaceae |
| Sous-famille | |
| Genre | Coffea |
| Espèce | Coffea arabica |
Description
Le caféier d’Arabie pousse comme un arbuste ou un arbre et peut atteindre une hauteur de 7 mètres. Les feuilles, qui peuvent mesurer jusqu’à 20 cm de long, sont persistantes et disposées de manière opposée. Elles sont de couleur vert foncé, de forme oblongue et ovale et se terminent en pointe. Le pétiole ne mesure qu’environ 1 cm de long.
Les inflorescences se développent à l’aisselle des feuilles et contiennent jusqu’à 5 fleurs. Les fleurs sont blanches et odorantes. Elles ont un pédoncule court et ont généralement 5 pétales. Elles sont hermaphrodites.
Le fruit, ou cerise de café, est allongé, rond et rouge à maturité. Il contient les deux graines connues sous le nom de grains de café.
Habitat
Le caféier d’Arabie est originaire du sud-ouest de l’Ethiopie. Cette espèce est apparue, il y a 10’000- 15’000 ans, comme hybride de deux autres espèces. C’était la seule espèce de caféier cultivée jusqu’en 1865. Aujourd’hui, Coffea arabica pousse dans de nombreux pays subtropicaux et tropicaux du monde. Les plantes sauvages se font de plus en plus rares en Éthiopie en raison des changements environnementaux.
Utilisation
Les graines torréfiées de cette plante sont utilisées pour préparer une des boissons les plus consommées dans le monde : le café. La caféine présente dans ses graines est à la base un moyen de défense contre les herbivores. Parmi toutes les espèces du genre Coffea, Coffea arabica et Coffea robusta sont les plus commercialisées et appréciées des consommateurs de café.
Il est possible de produire du charbon de café à partir des grains en les carbonisant presque entièrement. Ce charbon est utilisé contre les maladies diarrhéiques.
Menaces
Cette espèce n’est globalement pas menacée. Toutefois, elle apparaît sur la rouge des espèces menacées de l’UICN dans la catégorie « en danger » car elle est devenue rare dans son aire d’origine en Ethiopie. Elle est, de plus, très sensible aux changements climatiques.
